En territoire indien, dans l'état de l' Oklahoma, à proximité de la ville de Prague, naîssent James Francis Thorpe, dit Jim
et son jumeau Charlie,le 28 mai 1888
Leur père, Hiram Thorp, est le fils d’un irlandais marié à une algonquin de la tribu des Sauk & Fox,
Leur mère, Charlotte Vieux, est la fille d’un père français uni à une algonquin de la tribu des potawatomis,
& descendante du chef Louis Vieux, un homme avisé en affaire,
Leur métier : dompteusr & éleveurs de mustangs & trappeurs aguerris
Portant le nom de « sentier brillant », selon la coutume indienne qui attribue le nom d'un phénomène se produisant à la naissance d'un enfant, en l'occurence, la lumière illuminant le chemin conduisant à la maison familiale, Jim est élevé dans la religion catholique, mais comme un indien, à courir toute la journée après les chevaux
et à la chasse dans les bois
Les deux frères fréquentent l'école de Stoud,
A neuf ans, le drame: Charlie, meurt d'une pneumonie, le choc est terrible pour Jim. S'ensuivent plusieurs fugues, obligeant son père à le placer dans l'école indienne de Lawrence, au Kansas
département voisin de l'Oklohama.
Quand sa mère meurt de complications d'un accouchement, en 1899, Jim,adolescent, connaît une période dépressive, et quitte la maison familiale après plusieurs disputes avec son père, pour travailler dans un ranch d'élevage de chevaux.
En 1904, il se reconcilie avec son père, & reprend le chemin de l'école indienne de Carlisle en Pennsylvannie, au nord est des états unis,
un établissement pratiquant l'assimilation forcée des indiens qui a pour devise « tuer l'indien pour sauver l'homme », les châtiments corporels sont quotidiens, les sévices & humiliations allant de pair,
mais le robuste & endurant gamin tient bon,
Révélant ses qualités d'athlètes, l'entraîneur de l'établissement doute de ses qualités physiques pour pratiquer le rude discipline du foot-ball, mais se laisse finalement convaincre pour qu'il participe à un match, convaincu, qu'il serait rapidement dégoûté des plaquages
et abandonnerait cette idée pour revenir à l'athlétisme..
Perdu... bon joueur, il le nomme capitaine de l'équipe de l'école
Pour peu de temps, son père meurt d'une gangrène à la suite d'un accident de chasse, Jim abandonne ses études
& reprend le travail du ranch,
avant de pouvoir le retouver le chemin de l'université en 1906-1907,
où il rentre en fanfare à Carlisle, en remportant le meilleur saut de l'école, avec une h auteur de 1,75 m, avec des vêtements inadaptés...
& retrouve son entraîneur.
Il enchaîne en participant aux compétitions de foot-ball américain,
de baseball, de crosse ( sport collectif amérindien)..
.
En 1907, il attire l'attention nationale lors d'un match décisif contre la réputée université d' Harvard et où il se révèle un joueur polyvalent, tant en attaque, qu'en défense, en portant la balle, en la jouant au pied ou en plaquant ses adversaires, tout autant que son aptitude à botter la transformation ou la convertir en point.
Stupéfaits, les 25000 spectateur incrédules assistent à la défaite sans appel d' un 18 à 15 de leur équipe favorite.
Dans leur lancée les joueurs de Carlisle engrangent 11 victoires
pour une défaite,
En 1911 Jim reçoit les honneurs de la « All-American »
( traduction littérale: cent pour cent américain )
décernée par la presse américaine(*) dans une discipline qu'il affectionnera toute sa vie et qui lui gagne la plus grande renommée
(*) le comble:
pour ce petits fils des premiers peuples d'Amérique du Nord,
pour l'homme qui se rendra à Stockolm en 3ème classe transatlantique pendant que ses co-équipiers voyageront en 1ère
pour un athlète qui courera en chaussures dépareillées trouvées dans une poubelle
( dans le racisme ambiant, il ne viendrait à l'idée de personne de surnommer ainsi un blanc)
Cause toujours, face à l'adversité,
Jim poursuit son irrésistible ascension,
En 1912, l'université de Carlisle remporte le championnat universitaire en grande partie grâce à Jim, qui a marqué vingt-cinq touchés et 198 points au cours de la saison.
Pour avoir notamment battu la prestigieuse académie militaire de West Point, un certain Dwight David Eisonhower, ne tarissait toujours pas d'éloges sur Jim Thorpe, 50 ans après l' événement.
En 1912, il remporte le championnat universitaire de danse de salon...
et commence dès le printemps à s'entraîner
pour les jeux olympiques de juillet,
c'est court ...
Il se concentre d'abord sur le saut en longueur, la course de haies & le lancer de poids, pour finalement s'entraîner au saut à la perche, & aux lancers du javelot, du disque & du marteau, entre autres …..
Qualifié aux essais de New York, il obtient une place pour la Suède.
Il est capable de :
-courir les 100 yards (110 m)en 10 secondes,
les 220 yards en 21,8 secondes,
Les 440 yards en 51,8 secondes, les 880 yards en 1,57 minute,
& le mile-(1610m) en 4,35 minutes,
les courses de haies sur 120 yards en 15 secondes
et sur 220 yards en 24 secondes
-de sauter 7,16 mètres en longueur et 1,95 mètre en hauteur,
& 3,35 m à la perche
-de lancer le poids à 14,55 mètres, le javelot à 49,68 mètres
et le disque à 41,45 mètres.
Il s'engage
dans le pentathlon: saut en longueur, lancers du javelot & du disque, courses sur 200 mètres & 1500 m qu'il remporte en étant vainqueur de 4 épreuves sur 5 :
(le saut en longueur, le lancer du disque,
& les courses des 200 mètres & 1500 m)
dans le décathlon
4 courses: 100, 200, 1500m & 110 m haies
3 sauts: en longueur, en hauteur, à la perche
3 lancers: poids, disque, javelot
dont il sort vainqueur avec 700 points d'avance sur le second
Le 22 juillet, à la clôture des jeux, 30000 spectateurs hurlent de joie à l'arrivée de leur roi Gustav V venu pour remettre les médailles d'or aux athlètes, dont 2, à un grand gaillard de 1,87m & 83kg, musculature idéale, l'allure fière, le visage taillé à la serpe, & basané d'un métis,
qui s'entend dire du roi d'une voix visiblement émue & sincère « monsieur, vous êtes le plus grand athlète du mode »
Mais « l'indien » fait des jaloux,
et en fouinant on arrive toujours à trouver une faille
En 1913, le comité des jeux olympiques, lui reprochant d' avoir enfreint la règle de l'amateurisme, pour avoir perçu le l'argent à chaque match au foot-ball ( l'équivalent de 58$ d'aujourd'hui) lui retire ses médailles
& le radie à vie.-
le coup dur
(Il n'avait pas pris de pseudonyme comme de nombreux athlètes vivant du sport - mais ce n'est pas un « blanc »,
elles ne lui seront rendu qu'à titre posthume, 29 ans après sa mort)
Jim Thorpe se tourne alors vers le baseball et rejoint:
les « giants de New-York » pour 3 saisons,
les « Reds de Cincinatti » dans l'Ohio,
les « braves ce Boston » dans le Massachussetts,
puis dans les ligues mineures 1922
à nouveau les « giants de N-Y » en 1925,
En parallèle, il joue au football américain
chez les « Bulldogs de Canton »-Ohio , avec lesquels il remporte l'officieux titre de champion du monde en 1916, 1917& 1919
en 1921, il joue avec les « ClevelandTigers
en 1922-1923 les « Oorang indians »
en 1924-25 les « Rock Island independents »
en 1926 les « Bulldogs de Canton »(*)
en 1928 les « Chicagos cardinals »
(*)Les « Bulldogs de Canton » sont l'une des quatre équipes constituant
l' American Professional Football Association, crée en 1920 -
Jim en est le 1er président
En 1922, l'association change de nom pour la National Football League
( elle regroupe 32 équipes professionnelles à ce jour)
Mais l''injustice qu'il subit le détruit peu à peu, l'inclinant à noyer sa tristesse dans l'alcool, ce poison dont les blancs ont inondé le marché des réserves indiennes.
Il jouera encore dans 6 équipes différentes jusqu'en 1928;
brisé,il se retire de la ligue professionnelle à l'âge de 41 ans,
au moment de la grande de dépression de 1929
Il vit alors de petits boulots notamment dans le cinéma, où il joue l'indien de service dans 61 films sortis entre 1931 à 1951 ..
En 1951, Jim Thorpe vend les droits de l'histoire de sa vie pour 1500$
( 24000$ aujourd'hui - qui ne suffisent pas à couvrir ses dettes),
à la Warner Bros Pictures qui tourne « le chevalier du stade »
basé sur sa biographie,
&réalisé par Michaël Curtiz-l'homme aux 166 films)
Burt Lancaster incarnant Jim Thorpe.
Souffrant d'alcoolisme, il vit ses dernières années
entre mauvaise santé & pauvreté
Il disparaît de la scène, vaincu par un cancer en 1953,
à Lomita en Californie
Dans un sondage réalisé en 2012 auprès de fans de sport américains , Jim Thorpe est reconnu comme l'un des
15 « plus grands athlètes du XXème siècle ,
au côtés notamment de :
Cassius Clay,-boxeur-, Babe Ruth – base ball,
Jess Owens-athlète du 100 m, Jack Nicklaus -golf,
Michaël Jordan – basketball
sources: le net - ça m'intéresse histoire du 05-06/2023
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