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Depuis la nuit des temps, chefs & les rois se sont entourés

d’une garde rapprochée.

 

En 1560, Catherine de Médicis crée la maison du roi composée

de deux  corps spécifiques :

- la garde à l'intérieur des résidences & appartements royaux

assurée par les gardes du corps & les gardes suisses,

- les gardes françaises pour les déplacements.

 

Henri  III, le coquet à la mode italienne, affectionné auprès de la reine, s’entoure des fameux "quarante cinq", ses mignons,

redoutables spadassins, d’une fidélité indéfectible,

se révélant à l’occasion de fins politiques.

 

Henri IV, au cœur d’une guerre fratricide, souhaite crée une garde personnelle sûre. En s’entourant de gentilhommes de confiance,

tous natifs du Sud Ouest il forme sous son commandement direct,

une unité de  200 chevau-légers

à laquelle il adjoint 50 carabins: combattant à pied & à cheval:

équipés de carabines à canon rayé utilisées en montagne, ( les balles sont introduite au maillet), elles sont  plus légères que l’arquebuse.

 

Cette unité répond également à la nécessité de disposer de troupes mobiles capables de mener des actions  de reconnaissances,

& d’entrer  au contact de l’ennemi en attente de renforts.

 

Leur uniforme :

Justaucorps  rouge à parements de velours noir, sur habit chamois

Chapeau à cocardes & plumets blancs

Chevaux équipés de rouge brodé d’or

 

Depuis le XIIème siècle, les puînés de Gascogne, trop pauvres pour prétendre, comme les aînés des grandes familles, à suivre les filières de formation privilégiées, ou à entrer dans une coûteuse académie, les assurant d’une charge d’officier supérieur qu’ils héritent ou qu’ils acquièrent, explique le nombre important de gentilshommes qui,

pour survivre, choisissent le métier des armes, constituant une véritable pépinière d’officiers subalternes à la tête de compagnies

( comme capitaines, de l’occitan « capdèt », les fameux cadets )

Comme volontaires : ils ne perçoivent pas de solde, ne sont pas inscrits sur les rôles, mais en contrepartie, on ne peut leur refuser leur congé lorsqu'ils en font la demande car.

« Ils servaient seulement »,

 

 

 

Au sortir de la guerre de religion, l’insécurité demeure, Louis XIII exprime le besoin de s’entourer d’une garde « du dehors » constituée de fantassins montés, pour le servir dans ses déplacements.

 

en 1622, il crée le corps des

"Mousquetaires de la maison militaire du roi"

à partir d’éléments d’élites prélevé chez les carabins ,

commandés par le sieur

Charles de Bérard de Montalet, jusqu'en 1629

Triés sur le volet,( ils sont tous présentés du roi, pour agrément), c’est une promotion pour ces soldats aguerris, avec la garantie d’en sortir comme enseigne ou lieutenant les gardes du roi,

ou d’officier dans un régiment.

Hercule-Louis de Bérard de Montalet Vestric, neveu de Charles,

lui succède de 1629 à 1632,

date  de sa mort des suites d’une blessure à la bataille de Castelnaudary.

Il est remplacé par Jean de Vieilchastel,

seigneur de Montalant, de Saint-Hilaire, de Frety, de Mardilly,

de Savigny et autres lieux, maître d'hôtel de la maison du roi

et gentilhomme de sa chambre,

démissionnaire en octobre 1634,

il est pourvu du gouvernement du duché de Bar:

 

 

« Outre une incomparable Ecole de Cavalerie, les Compagnies des Mousquetaires ont la réputation d’être une pépinière pour le corps des officiers : leurs plus brillants sujets passent rapidement dans les meilleurs régiments avec le grade de lieutenant. On cite les noms de jeunes chefs à peine âgés de vingt ans, issus des Mousquetaires où ils ont passé leurs deux ou trois années d’apprentissage, qui peuvent escompter une carrière fulgurante »

 

Excellents cavaliers, ils sont dotés :

-d’une nouvelle arme, le mousquet à mèche, & sa fourquine,

plus puissant que l’arquebuse,

( d’une portée de 200 m, efficace à 80 m)

mais trop lourde & trop encombrante pour combattre à cheval

(elle  mesure 1.70m & pèse 8 kg environ)

- en guise  d’uniforme: une casaque courte en laine bleu-roi, doublée de rouge, galonnée d’argent, à quatre pans, orné d’une croix d’argent

( signe du roi de France),

d’où surgissent des flammes rouges,

-d’une bandoulière garnie d’étuis contenant la dose de poudre nécessaire pour armer et effectuer un tir,

-d’une giberne pour la poudre du bassinet & les balles de plomb.

 

Avec leurs valets, ils sont logés, chez l'habitant aux frais du roi,

ce qui ne devait pas être de tout repos pour l'hôte

avec de si turbulents personnages

 

A la charge de ce fantassin monté, dévoué corps & âmes au souverain

-le cheval et son équipement,

les bottes hautes à genouillères

plus commodes à la fonction de fantassin monté,

que les grosses bottes de cavalerie

- la forte épée,( la rapière) arme de pointe, avec le plus d'allonge possible, de 130 à 140cm, avec pommeau de protection,

pesant 1,5kg  environ ,

- les pistolets à « chenapan »

 - son linge ,

-ses repas.

 

En 1634,  le roi souhaite rattaché les mousquetaires

directement à sa personne, en s'octroyant la charge de capitaine,

sous le commandement effectif du capitaine-lieutenant:

Jean-Armand du Peyer,

comte de Trois-villes, (comte de Trezville en occitan) un béarnais,

qui fera parti de ses intimes i, au grand dam de Richelieu, qui usera de toute son influence, pour l’écarter de son premier cercle .

D’une fidélité sans faille au roi, prêtant une oreille complaisante à différents complots, sanguin, Tréville n’est pas plus aimé de Richelieu qu’il ne sera de Mazarin.

 

Le recrutement dans les armées utilisant le réseau d'influence,

(il faut être recommandé par un puissant, une parentèle),

explique l’origine gasconne des premiers mousquetaires favorisant,

en outre l’esprit de corps :

 

Soldats d’élite, courageux et d’une fidélité sans faille, combattant indifféremment à pied ou à cheval, il n’y a pas de plus belle mort glorieuse pour le mousquetaire que celle de mourir

pour & sous les yeux du roi.

 

Fort en gueule, brave, héroïque, inconscient, intrépide, violent, insouciant, fêtard sans retenue, turbulent, flambeur,( il dépense des sommes folles d’un côté, ce qu’il reçoit du roi de l’autre),

très chatouilleux sur l'honneur, volontiers querelleurs entre eux, comme avec les autres, prompt à dégainer l’épée, le mousquetaire apporte sa participation à ce véritable fléau qu’est le duel  ( 4000 morts en  1627,)

 

Le paradoxe des duels :

Considéré comme un crime de lèse – majesté

(seul le roi doit rendre justice),

les contrevenants sont voués en principe(*) à la décapitation d'autant qu'il prive l'armée de combattants.

(*) guère appliqué, si les rixes se font discrètes.

 

Paradoxalement, il est  pourtant l’un des moyens d'accroître sa réputation et  de se faire remarquer pour accéder à un commandement

(Oubliez  les cascades virevoltantes du cinéma, la rencontre sur le pré, à l’image des compétitions d’escrime d’aujourd’hui, ne demandaient guère plus d'une minute pour expédier l'adversaire dans l'au-delà)

 

 

Comme tout gentilhomme, pour rompre l'ennui du casernement ou du temps libre entre deux services de garde, le mousquetaire sait cependant se tenir en société en fréquentant les salons; il pratique volontiers la danse, la musique, le chant, le théâtre amateur,

pour mieux séduire les dames de qualité,

prêtes à rendre les armes devant ces flamboyants militaires

 

En 1626, dans un climat politique toujours instable, Louis XIII, soucieux de la sécurité du cardinal, constamment menacé de mort, lui ordonne de créer sa garde personnelle.

Composée de mousquetaires, à la rapière moins sensible, mais tout aussi dévouée que celle du roi,

Richelieu  la place sous sa seule son autorité directe .

Leur tenue : la casaque et la soubreveste rouges,

( aux couleurs de l’église )à la croix d’argent.

Elle est dissoute à la mort du prélat

 

En 1627-1628, Louis XIII engage ses Mousquetaires

au siège de la Rochelle

 

Sous la régence de Marie-Thérèse,

Mazarin en conflit avec le turbulent & gênant comte de Tréville qui refuse de céder sa charge à son neveu Mancini, use alors du prétexte d’un entretien trop onéreux de la compagnie, pour la dissoudre en 1646,

ne lui laissant pas d’autre choix au capitaine - lieutenant,

après maintes  tractations d'accepter le gouvernement de Foix.

 

En 1653,pour la sécurité de Mazarin, la reine l'incite  à rétablir une compagnie de 100 mousquetaires à cheval, et d'une compagnie de 100 gardes à pieds, ce qui n'est du goût de toute la noblesse.

 

.Soucieux d’efficacité, et surtout bien conscient des risques encourus par sa personne dans les tourments de la Fronde, le jeune Louis XIV reconstitue la première compagnie dès 1657, avec un effectif qu’il porte à 150 hommes, sous le  commandement du capitaine-lieutenant Philippe de Mazarini-Mancini, duc de Nevers,

neveu du Cardinal Mazarin, qui à son grand désespoir  ne s’intéressera jamais à sa compagnie,  laissant le commandement effectif aux soins  

de son lieutenant d’Artagnan

 

A partir, de 1659, ( les travaux dureront 15 ans) la première compagnie est casernée rue du Bac, les écuries occupent l'ancienne halle,

et les bâtiments du  rez-de-chaussée,

les Mousquetaires occupent les étages supérieurs

 

En 1660, Mazarin  lègue au roi, comme cadeau de mariage,

sa compagnie de Mousquetaine

Les chevaux de ces Mousquetaires, sont regroupés dans une grange de Reuilly,  mais il faut attendre 1699, pour que les mousquetaires tiennent garnison dans  un hôtel, rue de Charenton,

( qui ne sera achevé en 1701) dans le faubourg saint Antoine,

Les bâtiments, (s'avèrant bien plus pratique et spacieux que ceux des  Mousquetaires de la 1ère compagnie)

s'organisent autour de deux cours,

l'une bordée par les logis des militaires,

l'autre par les écuries pouvant accueillir 300 chevaux.

 

La mode imposant peu à peu la botte courte, s'avère fort incommode en tant de pluie, s'infiltrant rapidement dedans,

La cape est  rallongée pour remédierà cet inconvéninient.

 

En 1663, Louis XIV réorganise  l’ensemble des deux corps,  pour former 2 compagnies de deux cents cinquante hommes, doublant ainsi l'effectif, afin de satisfaire une demande de la noblesse, car depuis les réformes de Le Tellier, les nobles sont obligés de passer un temps dans la troupe avant d'accéder au grade d'officier,

et quant à faire autant effectuer ce service

dans un corps des plus prestigieux..

 

 Chaque compagnie sous le commandement du roi-capitaine

comprend

un capitaine-lieutenant (dit le Capitaine)

deux sous-lieutenants,

dix maréchaux des logis avec rang de mestre de camp,

dont un premier aide-major & un second,

 quatre brigadiers,

dix-huit sous brigadiers, dont un premier & un second sous-aide-major,

En sus, ,

les trompettes arborant la livrée du roi

(bleue à galons incarnat et blanc),

 six  tambours, & quatre hautbois, neuf chirurgiens, un apothicaire  

un aumônier, un maréchal-ferrant, un sellier, un fourrier,

 

deux enseignes, (officier porte-drapeau dans les combats à pieds ) ;

deux cornettes,

(officiers porte-étendard dans les engagements à cheval)

 

Ils sont dotés  du nouveau maousquet:

raccourci et allégé, pesant 4kg, il peut être désormais utilisé sans fourquine & à cheval

 

Les ornements :

pour  la 1ère compagnie

une bombe sortant d’un mortier dirigée sur une fortification 

& une   devise : « Quo ruit et letum » « Où elle tombe, la mort aussi »,

pour la 2ème compagnie

l’un des symbole de Jupiter : la foudre 

sa devise « Alterius Jovis altera tela »

«  les autres traits d'un autre Jupiter »

 

.

En 1665,

Le roi octroie les mêmes avantages financiers aux deux compagnies,

et impose, prestige oblige,

une robe  identique aux chevaux  des mousquetaires :

 

à la première compagnie, des chevaux gris pommelés,

ils sont surnommés les mousquetaires gris

 

à  la deuxième compagnie sur des chevaux noirs luisants,

.les mousquetaires noirs

 

 

 

En 1670 le roi ordonne aux deux compagnies d'adopter

un uniforme identique :

 

Nouvel habit d'ordonnance (*)

 casaque bleue, galonnée d’or,

ornée de quatre croix fleurdelisées

avec des flammes jaillissant de la croix de fil d’argent brodées,

portée sur un justaucorps écarlate

Chapeau à panache rouge et blanc

mousqueton porté haut « à la dragonne ».

la 1ère compagnie, se distingue par les flammes rouges,

justaucorps écarlate galonné d’or

 

 

 

la 2ème compagnie , se distingue par lar casaque galonnée d’argent,

à flammes couleur or, sur le justaucorps écarlate galonné d’argent

l

 

 

En l'absence d’école militaire, le passage sous les yeux du souverain permet de vérifier la compétence et la fidélité de chaque homme, il faut attendre 1682 pour qu'apparaissent « comme des écoles militaires pour la jeune noblesse, à dessein d'y former des officiers au métier de la guerre » :dans les compagnies accueillant exclusivement des cadets.

 

Dans les années 1680, les mousquetaites sont dotés du fusil à silex, plus léger, plus pratique et plus précis.

Malgré ce changement d'arme, les compagnie conservent leur nom de Mousquetaires du Roi

 

(*)Cette casaque  trop ample, gênant ses mouvements, le Mousquetaire le retire dans les combats, ce qui nuit à l'effet psychologique voulu sur l'adversaire, c'est pourquoi en 1688,

le Mousquetaire de la 1ère compagnie, troque la troque  contre:

la soubreveste bleue sans manche, doublée de rouge,

bordée d’argent,

la croix blanche aux quatre fleurs de lys aux branches,

d’où jaillit  cinq flammes rouges et argent, serrée d’un ceinturon, 

le tout sur l’habit écarlate bordé d’or, boutonnières d’or, boutons dorés, poches en long, manches en botte, bas rouges,

chapeau bordé d’or avec plumet blanc ;

les chevaux gris sont équipés de la  housse écarlate, bordée d’or »

 

La seconde compagnie porte un uniforme sensiblement identique,

les galons et boutons sont d’argent,

la croix blanche aux quatre fleurs de lys aux branches,

d’où jaillit trois flammes jaunes,

 

 A partir de 1693, Louis XIV ne monte plus au front pour faire joujou, d’autant que les conflits évolue de la guerre de sièges

vers les batailles rangées, où prévalent désormais

le feu &  la prudence préconisée par Vauban, privant d’actions éclatantes les Mousquetaires ,spécialistes de  l’assaut irrésistible.

 

En usage dans l’infanterie, depuis le règne de Louis XIII ,

le fusil devient l’arme réglementaire de tous les corps,

équipé d’abord d’une baïonnette « à bouchon » se fixant dans le canon, elle a fixation annulaire depuis l’amélioration de  Vauban en 1689,

 

En 1703, l’usage de ce fusil "à pique," avec lequel  

« on ne laisse pas de tirer et de charger comme s’il n’y en avait point » est étendu à tous les corps d’armée,

& les régiments de  piquiers sont supprimés

 

 

Dés 1707, conscient de l'exiguïté de la caserne des Mousquetaires gris, Louis XIV engage des démarches pour la construction  d’un nouvel hôtel ; le projet est repris sous la Régence, elles n’aboutiront pas ;

les Mousquetaires arguant de rester au plus près du monarque,

une rénovation à moindre coût de leur caserne est entreprise.

 

Instrument pour asseoir son autorité, ce corps a toute la confiance du souverain et exécute ses hautes & basses œuvres

-comme formateur de la noblesse dans l'art du combat.

- dans des missions spéciales-

- dans la répression féroce des révoltes du petit peuple étranglé

par les impôts.

- dans les opérations policières par des arrestations de nobles car il ne sied pas de les faire appréhender par un manant,

- en tenant le rôle de geôlier, ce qui ne devait spécialement enchanter ces hommes d’action

 

les cas les plus célèbres :

d'Artagnan -l’intendant Fouquet

 

 Benigne Dauvergne de Saint Mars-le mystérieux homme

au « masque de fer »

François de Montlezun de Besmaux, gouverneur de la Bastille

 

 

Le roi, les connaît tous ses Mousquetaires,

  seul le capitaine-lieutenant accède au souverain,

sans pour autant faire partie d'un cercle de familiers.

on ne mélange pas les soldats de basse noblesse donnant sa vie au roi, avec  la haute noblesse

ravalée pourtant au rang de passeurs de pot de chambre royal.

 

Dans les cortèges, ces  "gardes du dehors du Louvre" ont préséance après les Gardes du Corps, et la « Maison Rouge » du roi

( les Gendarmes et les Chevaux Légers),

,

Appartenant à une compagnie de prestige, Louis XIV entend, à l'instar de son père, qu’à la guerre,

(et ils seront pratiquement de toutes les guerres),

ses Mousquetaires soient  employés, en première ligne.

 

A cheval, ils sont comme la cavalerie légère,

les yeux de l’armée en  « tâtant » l’adversaire

 

A pied, ils opposent un mur de plomb avec leur mousquet,

et dès les brèches ouvertes dans les citadelles,

montent les premiers à l’attaque,

la redoutable rapière en main

 

2 compagnies de 250 hommes, c'est peu, mais bien entraînées, 

elles constituent, en quelque sorte, les forces spéciales du roi,

Véritables fer de lance de son armée,

elles entraînent les régiments réguliers dans leur sillage.

 

D’une témérité folle, le Mousquetaire combat avec panache, brave jusqu’à la mort, il expose trop souvent inutilement sa vie pour l’honneur, payant un lourd tribut sous les yeux et pour la gloire du roi….

.au grand dam de Vauban, effaré devant les pertes subies par ce corps d’élite, dont il conviendrait de canaliser la fougue.

 

Fleuron royal, leur réputation de combattants impitoyables se répand rapidement dans les armées, et nombre de villes assiégées, à la vue des casaques bleues, préfèrent baisser pavillon, pour éviter le pillage.

 

Les Mousquetaires se distingueront notamment au siège de Valenciennes en 1667,

(outrepassant leurs ordres, ils finissent par emporter la place dans leur élan assaut, c’en est trop pour le Roi, qui en se  rangeant aux avis de Vauban, entend désormais que ses hommes ne soient plus exposés qu’à bon escient.

 

au siège de Maastricht en 1673, lors d’un assaut particulièrement sanglant (53 blessés, 37 tués,

dont d’Artagnan, leur capitaine bien-aimé)

 

au siège de Charleroi et de Cassel en 1677,

.

Au début du XVIIIème siècle,

à la casaque bleue à la croix d’argent,

peu pratique dans les combats,

succède la soubreveste, sans manche, sur un  habit rouge écarlate, brodé d'or avec des manches

et un col de dentelle blanc, complété d’'un chapeau à panache blanc..

(un mousquetaire avait besoin de 1 000 livres pour s'équiper en temps de paix et de 2 000 livres en temps de guerre 

(chevaux de prix, extravagance vestimentaire , etc..)

 

Le mousquetaire, experts en matière de police

et de maintien de l’ordre.

 

Sous la pression fiscale de Colbert :

 

Les « Lustucru ». du Boulonnais se révoltent au cours de l’été 1662 ; mousquetaires et gardes-françaises de la Maison du roi sont dépêchés pour prêter main-forte aux collecteurs d’impôts.

 

En juillet 1670. l’Ardèche s’enflamme, Louis XIV ne lésine pas sur les moyens et expédie près de 1.500 hommes pour mâter la rébellion,

à leur tête le détachement le sieur d’Artagnan & ses mousquetaires.

Les troupes royales se livrent à un pillage en règle des villages en rebellion, sans faire de distinction

entre guerre civile et guerre extérieure.

 

En 1675, les « Bonnets rouges » de Bretagne  se soulèvent.

Rennes, Saint-Malo, Guigamp, Nantes, et la campagne.

30 000 insurgés pillent bureaux de vente & châteaux, et tuen tquelques riches propriétaires. Il mettent en place le code paysan et le cahier de doléances  de la paysannerie

 

La Bretagne est militairement occupée par 6000 hommes,

 les villes prises de force sont soumises à un véritable couvre-feu.

Du jamais vu dans de mémoires de contemporains !

 

Nombre de rebelles sont envoyés aux galères , voir pendus

 

Fin mars 1675, des révoltes éclatent à Bordeaux, Pau,

Besançon et Grenoble, toujours réprimées

 

A la mort de Louis XIV, la maison militaire du roi devait être confiée provisoirement jusqu’à l’ouverture du testament,

au  maréchal-duc de Villeroy chargé de l’éducation de son héritier,

le duc du Maine,

( le fils légitimé qu’il eut de la marquise de Montespan)

 ce qui ne faisait pas l’affaire de l’héritier direct,

Philippe d’Orléans.

 

Il lui faut à écarter définitivement,

le maréchal de Villeroy.et le duc du Maine :

 

Précepteur & commandant de la maison royale comptant 10000 hommes, le maréchal de Villeroy, cumule l’éducation & la sécurité du jeune roi, et fait obstacle à tout entretien avec le Régent,

celui-ci obtient habilement du parlement,

contre la restitution de son droit de remontrances,

de contourner le testament de Louis XIV en octroyant:

-  au maréchal la tutelle du petit roi

- au régent la sécurité du royaume :

"qui a la maison du roi, a de fait le pouvoir"

 

Furieux, le  maréchal de Villeroy veut entrer au conseil, soit !

mais l’occasion est trop belle de lui un tendre un piège lors de sa venue à Versailles; arrêté discrètement par le marquis de la Fare, capitaine des gardes, eu égard à son rang, il est confié aux mousquetaires  pour l’exiler dans son gouvernement de Lyon.

Il ne retrouvera jamais sa proximité avec Louis XV

 

Au tour du duc du Maine

 

C’est la duchesse du Maine, impliquée dans le complot de Cellamare avec l’Espagne, à l’insu de son mari, qui donne le prétexte de l’arrestation du couple ,

la bastille pour la duchesse,

la citadelle de Doullens pour le prince,

peine commuée en exil dans son château de Clagny en 1720.

 

Les mousquetaires furent chargés de l’opération.

Un détachement reconduit l’ambassadeur d’Espagne dans son pays,

le duc du Maine est confié à la garde au maréchal des logis Favancourt,  mousquetaire distingué à maintes reprises.

 

En 1720, devant le blocage du parlement, le Régent répond par un coup de force en exilant par lettre de cachet tous les parlementaires à Pontoise. Les mousquetaires furent une nouvelle fois sollicités.

 

L’effectif des mousquetaires,réduit à 198 par compagnie.

est augmenté  de 50 membres  en 1734,

 

 

La police politique de Louis XV :

Le règne de Louis XV, tout comme celui du Régent fut marqué par un conflit permanent avec la parlement,

Dans tous les cas, prolongement du bras royal, de rang distingué, les redoutables mousquetaires, rompus aux opérations délicates, furent requis systématiquement pour porter les lettres de cachet, enjoindre les magistrats à l’exil, ou les inciter à rompre la grève

.

en 1734, le nombre de Mousquetaires est

- porté à 248 par compagnie.

- ramené à 198 en 1737.

-porté à 200 en 1747

 ( Les effectifs sont augmentés en temps de guerre

avec des surnuméraires).

 

Dans les conflits armés, qui laissaient désormais peu de place à la cavalerie, les mousquetaires furent utilisés à contre emploi comme une cavalerie lourde, ne pouvant dès lors donner l’impulsion au début des engagements, comme ils savaient si bien le faire.

 

Les derniers feux de leur gloire brillèrent

aux sièges de Philippsburg (1734) et de Cassel (1762)

à la bataille de  Fontenoy (1745),

 ils furent le plus souvent cantonnés dans la réserve, car il convenait de ne pas écorner la réputation de la maison du roi,

bien malmenée dans une forme de guerre non comprise par le commandement français.

 

Mais déjà s’élèvent les voix contre le maintien

de si coûteuses unités de prestge

 

Elles sont finalement dissoutes en 1775,

par le comte de Saint Germain, dans le cadre des réformes de l'armée et surtout des restrictions budgétaires, face aux difficultés économiques internes, profondément aggravées par la guerre d'Amérique.

 

Reformé en 1789, dans un climat de grand péril pour la personne du roi le corps des Mousquetaires, l’un des  symboles de la monarchie

est dissous à nouveau en 1792,

tout comme l’ensemble de la maison du roi

 

le 6 juillet 1814, Louis XVIII reconstitue le corps des Mousquetaires,

-le tricorne laisse la place à un casque « à la romaine » :

avec la queue de cheval  des dragons pour les mousquetaires gris

avec la chenille des carabiniers pour les mousquetaires noirs

- l'uniforme est modernisé, les couleurs et les symboles sont repris.

 - la soubreveste, en raison de sa forme, est alors appelée

cuirasse d'étoffe

Ce corps, trop onéreux, est dissout définitivement le 1er janvier 1816

 

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