Enfant d’une fratrie nombreuse de Neuville sur Vanne, comme tout gamin de l’époque, très tôt, il prend les outils en main pour participer à la bonne marche vie de la famille ; au sortir de l’école, il prend le chemin du monde du travail en choisissant la maçonnerie, où il fait son apprentissage. Maçon confirmé, il se déplace aux quatre coins de la France, sur les chantiers décrochés par son entreprise.  C’est  en Vendée, qu’il rencontre Annette, l’amour de se sa vie ; le mariage ; la vie en caravane ; jusqu’au jour, où le couple décide de « se mettre à son compte » en créant leur entreprise de maçonnerie à Estissac, où naissent Thierry & Didier; la joie d’être grands parents. La vie de famille, le centre de tout, où l’on apprend, partage, écoute, conseille, rassemble, et offre sa présence sans jamais s’imposer.

Au terme d’une vie professionnelle bien remplie, sonne l’heure de la retraite active : entretenir son pré carré qu’il a pris soin d’agrandir au gré des opportunités, & satisfaire sa passion du bricolage; jamais à court d’idées, il  sculpte sur bois, sur beton cellulaire, personnages & animaux, fabrique une noria au bord de la rivière Bétrot,

construit un moulin à vent,

fabrique une clé de sol géante en l’honneur d’Annette ,

le petit rossignol de la chorale « la Volière », etc..

Discret, honnête, simple, mais aimant les rencontres, les moments partagés empreints de gentillesse & d'humour, de respect et de chaleur humaine, tournés vers les autres, comme il l’a toujours fait, il se rapproche rapidement du syndicat d’initiative, une association aux multiples facettes, en pleine dynamique où il apporte son expérience dans la section technique; il sera de la partie, pour la construction de la tour romaine, l’aménagement de la halte des champs catalauniques & du musée de la mémoire paysanne, les chars des défilés historiques,

de la fête du cidre et des carnavals, les maquettes du château disparu des la Rochefoucauld, la gare démolie d’Estissac, d'un corps de ferme en pleine activité, les modèles réduits de machines agricole,

l’âne Martin et sa carriole, la porte Caroline …..

Tant & si bien, que son hangar servira maint fois d’atelier, véritable caverne d’Ali Dolat, où l’on trouve les outils adaptés, la ferraille pour armer les structures, le bout de planche qui irait bien, etc...

La maladie d’Annette, les soins attentifs qu’il lui prodigue avec une patience infinie, jusqu’à la limite de se forces. L’inévitable hospitalisation, la perte de son amour de toujours. Le déchirement irréparable, la solitude pesante, la santé déclinante, il se résout à entrer dans une maison de retraite, où il termine sa vie, attendant avec sérénité  le moment où il retrouvera sa chère Annette.

Au revoir Christian

Est visible à l'église saint Liébaut:

la maquette du château des la Rochefoucauld

Est visible à la maison des services:

la porte de la place sainte Catherine

Sont visibles au musée de la mémoire paysanne:

les maquettes de la gare, du corps de ferme, des matériels agricoles,

de l'âne Martin